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Fait à Paris, ce jeudi 3o janvier 1783. Signé: D'Esclavelles d'Epinay.
Il est ainsi ès codicilles en suite l'un de l'autre deladitedame Louise-Florence-Pétronille Tardieu d'Esclavelles, veuve de mondit sieur Denis-Joseph
prix et avoir en quelque façon répondu à l'honneur que l'Académie m'a fait. Veuillez, Monsieur, être auprès d'elle l'interprète de ma reconnaissance; le bonheur que j'ai de la lui présenter par vous,-Monsieur, et le choix de l'organe par qui elle m'a fait part de sa décision, sont deux circonstances qui ajoutent infiniment à ma satisfaction. Vous connaissez l'attachement aussi sincère qu'invariable avec lequel j'ai l'honneur d'être, Monsieur, votre, etc. d'escla-
VELLES D'EPINAY. »
A cette lettre, Dalembert répondit le lendemain en ces termes :
« L'Académie me charge, Madame, d'avoir l'honneur de vous répondre que vous ne lui devez aucun remerciement du jugement qu'elle a porté en donnant à votre ouvrage le prix d'utilité; elle n'a fait que rendre justice aux excellents principes que cet ouvrage renferme et à la manière aussi nette que simple dont ils sont présentés. La Compagnie désire beaucoup, Madame, que vous lui fournissiez, par de nouveaux succés, l'occasion de rendre encore la même justice à vos talents et à votre zèle pour les rendre-utiles. Permettez-moi d'ajouter que je partage ce sentiment avec tous mes confrères. Je suis avec respect, Madame, votre, etc dalembert, secrétaire perpétuel de l'Académie française, u
Parmi les ouvrages présentés au concours en même temps que celui de M™- d'Epinay et évincés par l'Académie, on remarquait : VAmi des enfants, de Berquin,
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